Allons Amis, égayez vos âmes,
Au printemps des cœurs, fourrez les lames.
Allons Ami, écoute la réclame,
Des cieux, en mer tout est Salam
Les fées, les anges tous l’acclament.
Le point puis Nûn, trace le Calame ;
Et oui ! Voici la fête des âmes.
Debout amis,
Voyez qui blêmit,
C’est Satan le maudit,
Tout honteux, il s’enfuit.
Il entend que ça bruit,
Sans entendre aucun bruit,
Quand il vit qu’il naquit,
Le Bien né qui conduit
Les humains qu’il instruit.
Le déchu, bien déçu,
Le voilà qui s’enfuit.
Allons amis, égayez vos âmes !
Ça s’amuse en ferveur,
Réjouissance en pudeur.
Muçtafâ, l’intercesseur
Nous invite aux honneurs
Au jardin des bonheurs
Où chagrin, où malheur
Disparaissent à toutes heures .
Allons amis, allons-y !
Il est là et il vit.
Il nous voit, les amis,
Il nous dit, allez-y.
Il écoute, il sourit.
Ce sourire nous forcit,
Sur la voie qui durcit
Mais nous mène à merci.
Égayez Amis, égayez vos âmes !
Car ce jour est sans larmes.
C’est le jour sans alarme,
La police, les gendarmes,
Les milices, se désarment.
Les étoiles comme des carmes
Se prosternent, et quel charme !
A. Azize Oumou Ibrahim KÉBÉ