À quelques heures de la célébration du Gamou, l’effervescence monte à la Patte d’Oie, un des carrefours majeurs de Dakar. Les voyageurs affluent, mais les véhicules de transport se font rares, provoquant une flambée des tarifs. Les prix varient désormais entre 2 000 et 7 000 francs CFA, bien au-dessus des tarifs habituels.
Sur place, le constat est unanime : les voitures peinent à circuler, en raison d’une forte affluence, de bouchons monstres et parfois de pannes mécaniques. L’ambiance est tendue dans les files d’attente, où certains passagers attendent depuis des heures.
Face à cette situation, conducteurs et passagers appellent à la prudence. « Nous demandons aux chauffeurs de rouler doucement pour éviter les accidents. Ce n’est pas le moment de faire la course », déclare un usager sur le départ.
Les fêtes religieuses comme le Gamou coïncident souvent avec une mobilité massive, mettant à rude épreuve les capacités du réseau de transport urbain et interurbain. Les autorités sont interpellées pour renforcer la sécurité routière et faciliter la fluidité du trafic, notamment aux points névralgiques comme celui de la Patte d’Oie.
DAKARACATU